CÉAS de la Mayenne
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ACTUALITÉS

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18/04/2020

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Covid-19 – héros en vue pour les prix littéraires !

Le 17 avril 2020, Livres Hebdo, publication spécialisée pour les professionnels des métiers du livre, annonce que ce ne sont pas moins de onze livres qui sont publiés ou à paraître sur le coronavirus : « Six livres sur la pandémie du Covid-19 sont déjà au programme à partir de mai, en plus de cinq autres titres déjà parus en format numérique, en attendant la diffusion en format imprimé. Du journal d'un médecin aux conseils pratiques face au virus, des analyses de la crise sanitaire aux manuels pour lutter contre les fausses informations, le coronavirus apparaît comme le sujet incontournable en non-fiction ».

Après la pandémie virale qui a envahi les voies respiratoires des humains de la planète, voilà qu'on nous promet une pandémie livresque dans les rayonnages des librairies réelles voire virtuelles. On croyait le virus presque soumis... Il a muté, il a tout contaminé !

On avait pourtant hâte que les librairies ouvrent à nouveau, pour oxygéner nos cerveaux d'aventures et de fictions... Mais ce sera plutôt des livres comme Les nouvelles aventures de Covid-19 qui feront les nouveautés sur table des premières semaines déconfinées, puis qui prendront rang pour la course acharnée aux prix littéraires de rentrée.

Sûrement très vite, les aventures de notre sinistre héros se retrouveront adaptées au cinéma, avant une transposition inévitable en comédie musicale.

Il va de soi que ce trait d'humour n'enlève rien à la gravité de la période que nous continuons de vivre, et au respect que nous devons à tous ceux – malades, soignants, chercheurs, personnalités politiques et fonctionnaires – qui luttent contre le virus !

16/04/2020

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Pour une nouvelle société « avec contact »

S’adapter à l’école faite à la maison. S’adapter à l’enseignement à distance. S’adapter au télétravail. S’adapter aux courses, mais de première nécessité. S’adapter à la réduction de ses déplacements. S’adapter à ce partage de l’intime et du professionnel dans les espaces privés. S’adapter au fait de dévoiler son état de santé. S’adapter au décompte des malades et des morts. S’adapter aux drones. S’adapter à ce temps qu’il faut occuper alors même que l’on se croyait débordé… La peur du vide, de ne rien avoir à faire, à se dire, de ne rien avoir à penser…

Alors redécouvrir son conjoint, ses enfants, sa famille, ses amis. Ceux de la vie réelle, même s’il faut échanger à distance. Rejoindre ses aînés. Découvrir que des collègues nous manquent. Profiter de son chien, de son chat. Faire face à ce que le temps et l’éloignement peuvent faire et défaire.

Après le temps du vivre et travailler confiné, il y aura cette autre vie qu’il faudra sans doute redécouvrir pour la vivre autrement. Ce n’est pas parce que nous avons pu et su vivre le confinement qu’il ne faudra pas pour autant aller chercher plus loin et autrement le sens de notre vivre ensemble.

Pour demain, quel modèle de société voudrons-nous ? Pour cette société de l’après, quels enseignements retirer de ce nouveau quotidien ? Quelle place à la cohabitation, à l’intimité, à la vie privée, à la confidentialité de nos données de santé, à l’école et à ceux qui la font, aux déplacements journaliers, au télétravail et aux statuts professionnels ? Notre société devra-t-elle passer par le presque tout numérique ou se réinventer une manière de faire pour que l’humain en soit la pierre angulaire ?

Car au fond, ce Covid-19 n’est-il pas l’occasion de nous interroger sur ce vivre ensemble et ce besoin que nous avons de nous retrouver malgré tout ? Ne faudrait-il pas, avant de tout recommencer comme si de rien n’était, se demander ce que nous avons fait de notre relation à l’autre ? Qu’avons-nous accepté de sacrifier quand nous allons aux caisses automatiques et quand nous achetons tout et n’importe quoi, n’importe où, via Internet ? Qu’avons-nous accepté d’oublier quand les selfies ont remplacé les photos de famille ? Qu’avons-nous généré quand le « sans contact » s’invite dans notre vie quotidienne ? Est-ce vraiment cette société que nous voulons ?

16/04/2020

Testez vos connaissances "Gérontologiques" ! (avril 2020)

Ce quiz s'adresse plus particulièrement aux Mayennais car il y a deux questions démographiques en lien avec le département (cependant, les mêmes tendances s'observent ailleurs en France). Les lecteurs de La Lettre du CÉAS (mensuel) ou les internautes qui utilisent régulièrement la rubrique "Gérontologie" ne seront aucunement mis en difficulté.

 

15/04/2020

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Chronique décalée du quotidien confiné

Au regard des images qui tournent en boucle à la télé voire sur Internet, il n’y a pas de doute, les chiens se sont bien promenés ces dernières semaines ; la France s’est remise au footing ; certains parents ont découvert que leur enfant n’est pas forcément le génie qu’ils croyaient et que peut-être l’instituteur avait finalement beaucoup de mérite.

Quant aux courses, les hommes s’y sont mis, merci messieurs… Grands seigneurs à s’exposer au coronavirus dans les grandes surfaces pendant que leur dame reste bien confinée. Ils ont dompté les caddies, se sont tenus à un mètre au moins de leurs confrères, ont cherché les bons rayons mais n’ont jamais autant pris en photo les paquets d’épices, de yaourts et autres jambons pour savoir si c’est bien cela qu’il faut ramener à la maison.

Pour les pâtes, pas besoin, la razzia a été faite avant ! Maintenant, reste à écouler le stock et pour le coup, il faudra en faire des tours et des tours du quartier en petites foulées.

Pendant ce temps, d’autres rêvent que la société est en train de changer, parce que tous les soirs certains applaudissent le corps médical dans son ensemble… On se souvient d’un temps pas si lointain où l’on embrassait les CRS pour nous avoir protégés contre les attaques terroristes, et puis après… Enfin cela, c’est une autre histoire, ne cédons pas au pessimisme !

Fallait-il vraiment en passer par là pour laisser tomber les téléphones portables au moment de passer en caisse dans les grandes surfaces, pour regarder enfin cette femme ou cet homme avec un minimum de respect, pour lui dire vraiment « bonjour » et « merci » ? Fallait-il que l’on ferme les bureaux de poste pour se rendre compte qu’ils sont vraiment indispensables au-delà des automates à billets et à timbres ? Fallait-il vraiment en passer par là pour savoir que dire « bonjour, ça va ? », veut vraiment dire quelque chose ? Pour se rendre compte que l’air peut être respirable, que les oiseaux gazouillent et que le silence plane dans les rues sans voiture ? Pour se rendre compte que nos aînés nous manquent et que ce qui nous rend humain est bien notre capacité à nous lier, nous relier les uns aux autres ? Pour constater que nous avions peut-être, dans notre course folle, oublié l’essentiel de ce qui fait qu’une vie vaut une vie et que l’on s’en souvienne…

13/04/2020

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Nos librairies sont fermées – Ouvrons nos livres !

À l’annonce du confinement, et parce que les livres ne semblent pas être des produits de première nécessité, les librairies ont dû baisser leurs rideaux. Elles sont pourtant des lieux de rencontre, de conseil, de découvertes inattendues avec des auteurs et leurs ouvrages ; elles nous procurent du rêve et/ou du savoir. N’est-ce pas pour cela que nous les apprécions tant ? Nous sommes dans l’impatience de pouvoir y revenir.

Il fallait protéger les libraires et leurs clients – c’est indiscutable –, mais nous regrettons cette politique publique qui a fermé les librairies comme pour faciliter les plateformes internationales de vente par correspondance. Plus encore, on peut s’interroger sur ces directives qui n’ont pas bloqué la vente des livres dans les grandes surfaces où on peut en acheter comme on peut s’y procurer des carottes ou des salades.

Présentement il y a pourtant une façon d’aider les libraires : redécouvrons le plaisir de lire « nos » classiques pour susciter le besoin, le moment venu, de s’offrir et d’offrir de nouveaux livres.

Pour un dé-confinement de nos livres !

Dans un premier temps, revisitons nos bibliothèques personnelles pour cultiver cette impatience d’ouverture. Tous les livres achetés, conservés, chouchoutés dans nos rayonnages personnels, dans les cartons de nos soupentes, au pied de notre lit, dans l’attente d’un peu de temps pour être lus, n’ont-ils pas enfin le droit, en cette période où le temps semble ralenti, d’être ouverts, sortis, aérés voire dépoussiérés ?

Les livres habitent nos maisons dans lesquelles nous sommes confinés. Il est temps de sortir les livres oubliés de nos étagères et de prendre de l’avance sur ces livres mis de côté pour les vacances ou pour bien plus tard. Lire et relire les textes qui nous sont chers, d’un œil neuf... Et si nous n’avons pas ou plus de livres à (re)parcourir, ou si nos voisins s’ennuient, nous pouvons aussi développer des solidarités par des prêts de voisinage, bien entendu dans le respect des gestes barrières.

Quelle urgence peut-il y avoir à acheter tel livre en ligne, en format numérique ? Quelle urgence qui ne puisse être comblée par tous les livres qui nous entourent sans doute déjà ? Nous avons encore besoin de ce contact réel et vivant avec ces petits objets que sont les livres, qui ont une existence palpable, qui nous accompagnent et nous marquent et que l’on peut conserver dans nos bibliothèques comme trace de notre chemin parcouru depuis les premiers livres lus par nos parents au creux d’un oreiller, en passant par les livres de bain, pour arriver au dernier Goncourt ou à une thèse sur l’épanouissement personnel et la philosophie du zen !

Une présence indispensable…

À l’heure où certains se rendent compte qu’acheter à l’autre bout du monde ce qui peut se trouver à proximité, fragilise notre planète mais aussi nos capacités locales à faire face à ce qui arrive, n’est-il pas temps d’entendre que la librairie est nécessaire à la respiration d’une société car elle y permet le dialogue, l’évasion, la confrontation des idées, la construction d’un monde différent ?

Quand l’heure sera venue, quel bonheur ce sera de retrouver les libraires, amis des livres et de la lecture, du partage aussi, et de sentir ô combien leur présence nous est indispensable, au-delà du livre lui-même, au-delà des fichiers numériques qui remplissent nos liseuses mais qui ne comblent pas ce besoin que nous avons de leurs conseils. Nous saurons alors pleinement assumer cette fidélité dans laquelle ils nous ont engagés, non pas à cause de ces cartes qui nous incitent à revenir pour cette réduction promise de 5 %, mais parce que sans eux, il nous manquerait toujours leur connaissance des pépites qui se cachent sur leurs tables et dans leurs rayonnages, et plus encore ce dialogue discret, bienveillant et enrichissant qui fonde notre fidélité.

Le confinement nous rappelle que nous avons besoin des libraires, de leur contact, de leur regard, de leur présence réelle et physique plus vraie que derrière les écrans d’outil numérique.

Évelyne Darmanin, responsable de la filière Librairie à l'UCO Laval

09/04/2020

Testez vos connaissances "Démographiques" ! (avril 2020)

Ce quiz utilise les ressources documentaires que le CÉAS met en ligne sur son site Internet. Donc, aucune difficulté majeure pour tous ceux qui s'intéressent aux productions du CÉAS...

 

 

06/04/2020

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Le double jeu de la télévision

Les chaînes de télévision déploient des trésors d’imagination pour couvrir la pandémie de coronavirus sans lasser le téléspectateur. Cela implique de multiplier et de renouveler les sujets de reportage. Il s’agit pour les journalistes de maintenir l’intérêt, sans tomber dans les discours trop anxiogènes, et si possible en donnant l’illusion d’une utilité sociale par des messages informatifs et préventifs.

Heureusement pour les journalistes, il y a eu les affaires de masques, de tests, de places en réanimation, de transferts de malades ou de traitements miracles qui sont revenues sur le devant de l’actualité de façon récurrente. Tout de même, on ne pouvait pas se limiter à la seule litanie de statistiques mortifères du directeur général de la Santé. Certes, transparence oblige ! Heureusement pour les journalistes, il y a eu aussi ces personnalités politiques obligées de trouver coûte que coûte un « truc » pour empêcher le président et/ou le gouvernement de tirer un quelconque avantage de sa gestion de la crise… Cette idée leur était insupportable !

Dans quelques mois, le parlement demandera au gouvernement de rendre des comptes. Les commissions d’enquête permettront à des députés ou des sénateurs d’eux-mêmes se mettre en avant. On sera alors bien avisé de s’interroger également sur la responsabilité de la télévision.

Nous avons vécu le confinement comme étant la première solution à la crise. La télévision pouvait nous montrer ceux qui ont pu ou dû continuer à se déplacer, notamment pour le travail, mais était-il responsable de montrer, par un bel après-midi ensoleillé, ces promeneurs, à la marge, qui faisaient fi du danger ?

Pire, la télévision a puisé dans ses réserves pour assurer une continuité des programmes. Et on a vu, ainsi, une succession de jeux ou d’émissions de variétés réunissant un très large public, voire une foule, projetés comme s’il s’agissait d’un direct. Comment croire dans ces conditions à la nécessité du confinement ? Bien sûr, les émissions furent enregistrées avant le confinement, quand bien même un présentateur ou un animateur nous dit qu’on est tel jour – celui du passage réel du programme… Le 1er avril par exemple !

Aurait-il été compliqué de faire figurer systématiquement la date d’enregistrement sur les écrans de télévision pour lever toute ambiguïté, tout doute dans les esprits, toute mauvaise interprétation des messages de prévention en faveur du confinement ? Fallait-il vraiment une mesure législative quand le bon sens, ou le sens des responsabilités, pouvait paraître suffisant ?

03/04/2020

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Pandémie de coronavirus : un autre sens des priorités ?

Dans son ouvrage Du bon usage des crises (1), Christiane Singer assurait avoir « gagné la certitude que les catastrophes sont là pour nous éviter le pire ». Et si cette catastrophe qui frappe actuellement l’ensemble des peuples de la terre était l’occasion de voir sous un nouveau jour nos relations et nos interdépendances ?

Pour se préserver au mieux du coronavirus, chacun est tenu de rester chez lui. Dans son foyer, seul, en couple ou en famille. Il s’agit de prendre soin de soi, pour mieux protéger aussi les autres. C’est comme si nous prenions soudainement conscience que nous sommes reliés les uns aux autres : en prêtant attention à nos propres comportements, nous agissons pour le bien commun de tous, à commencer pour le droit fondamental à la santé.

Ce contexte inédit de confinement nous renvoie à cette inconnue que nous ne convoquons que trop rarement dans nos vies bien remplies : notre intériorité. Le temps semble comme « arrêté » ; les villes sont presque désertes, les loisirs à l’extérieur limités et les sorties culturelles inenvisageables. Chacun d’entre nous est freiné dans son élan et cherche comment vivre ce temps nouveau. Pour certains, il est d’ailleurs difficile de supporter cette forme particulière de frustration. La liberté de mouvement dont nous disposons habituellement est mise entre parenthèses et nous amène à la responsabilisation puisqu’il revient à chacun de nous de se donner une raison valable et attestée pour justifier ses sorties. Tel est bien notre devoir, en tant que citoyens responsables. Une façon de donner du sens aussi à nos déplacements…

Dans certains pays, notamment ceux en guerre, la liberté et la survie sont menacées chaque jour, chaque instant. Or, sous nos latitudes, nous avons la possibilité de nous mettre à l’abri dans un confort parfois relatif mais qui nous protège. En outre, les professionnels de différents secteurs continuent de travailler afin de permettre au plus grand nombre d’être nourri, soigné, formé, informé... Ces femmes et ces hommes, qui faisaient presque partie de l’ombre du décor quotidien, semblent avoir retrouvé la lumière et cette reconnaissance qui font la valeur du travail.

Il y a aussi d’autres « oubliés » dont il est question dans l’actualité : les personnes âgées, les personnes sans abri, les conjoints ou enfants victimes de violence… Cet espace qui se crée en chacun permet d’ouvrir les yeux sur d’autres dimensions de notre société et ainsi d’impulser un élan d’entraide. Des dispositifs permettent à ceux qui le souhaitent de proposer leurs services à ceux qui en ont besoin. Et l’empathie gagne une bonne partie de la population qui constate, avec émotion, le nombre croissant de malades infectés par le coronavirus.

Et si ce virus, parce qu’il frappe sans distinction de lieu ou de statut, nous ramenait à l’importance du « prendre soin » de soi certes mais aussi des autres ? Et si l’occasion nous était donnée d’inventer de nouvelles façons de vivre ensemble, avec une conscience accrue du tissu social qui fait de nous ce que nous devrions être vraiment, à savoir des femmes et des hommes solidaires et responsables ? Tout cela n’est-il pas une façon de nous rappeler une fois encore, une fois de plus, que nous ne sommes que les locataires de cette Terre qui nous accueille et dont nous dépendons pourtant tellement ? Une occasion également de prêter plus d’attention à chaque dimension de notre existence et de la vie toute entière ?

 ________

(1) – Christiane Singer (1943-2007), écrivaine, essayiste et romancière française, a publié Du bon usage des crises en 1996 aux éditions Albin Michel.

02/04/2020

Santé des publics précaires en Mayenne – Etat des lieux et pistes d'action (avril 2019)

De 2010 à 2016, au sein des Délégations territoriales des Agences régionales de santé (DT-ARS), une instance de concertation, de réflexion et de prospective – la Conférence de territoire – réunit une multiplicité d’acteurs locaux concernés par la santé. En Mayenne – nous sommes alors en 2014 –, des membres de la Conférence de territoire prennent conscience qu’il est peu question des publics précaires au sein de l’instance ; et quand il en est question, c’est souvent de façon stigmatisante. Comment être force de propositions sans un diagnostic rigoureux sur les publics précaires et leurs difficultés liées à la santé ? Le collectif ne dispose pas de budget, mais peut avoir des idées…

 

 

31/03/2020

Intégrer un tableau "Excel" dans un fichier "Word" (mars 2020)

Quand on réalise un rapport, on peut avoir à intégrer un graphique, mais aussi un tableau de données. Voici la procédure...

 

 

 

 



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