CÉAS de la Mayenne
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ACTUALITÉS

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05/05/2020

Aide à domicile : accepter ou refuser les cadeaux (mai 2020)

D’une façon générale, l’aide à domicile ne doit pas accepter les cadeaux (en expliquant bien, avec tact et délicatesse, pour quelles raisons elle ne peut pas accepter), mais il peut y avoir des tolérances, des exceptions... Dans tous les cas, la règle est de refuser de l’argent… Elle vaut également dans l’autre sens : l’aide à domicile n’a pas à offrir de cadeaux à la personne aidée. Il y a un risque au niveau de la cohésion de l’équipe (toutes ne pratiquant pas forcément de la même façon). Ce peut être également une source de difficultés avec la famille. Enfin, il y a le risque de vexer les personnes aidées auxquelles l'aide à domicile n’offre pas de cadeaux (car tout finit par se savoir)… Par contre, ce peut être le service qui offre un cadeau, en fin d’année par exemple, mais à toutes les personnes aidées.

02/05/2020

Actualisation du projet associatif du CÉAS

En 2018-2019, le CÉAS a élaboré un état des lieux stratégique : sur cinq thèmes, du patrimoine immobilier à l’activité prestataire en passant par les ressources humaines, la situation financière et la vie associative, cet état des lieux est le fruit d’une compilation de documents internes et des réflexions des administrateurs et des salariés, d’adhérents et de partenaires. Il met en avant les points forts de l’association, mais aussi des points de progression, sans négliger, pour les années à venir, diverses opportunités et différents risques.

Cet état des lieux stratégique a constitué un socle permettant de dégager les orientations pour 2020-2024.

 

29/04/2020

Notre-Dame-de-Pontmain... et de Béchouate (Liban)

Le n° 180 des Cahiers de Science & Vie (septembre 2018) consacre son dossier aux « Miracles, apparitions et reliques face à la science » . Le journaliste Philippe Sprang est l’auteur d’un article consacré aux apparitions de la Vierge Marie. L’Église a officiellement reconnu seize apparitions mariales dans le monde dont, en France, celles de Laus (Hautes-Alpes), La Salette (Isère), Lourdes (Hautes-Pyrénées) et… Pontmain, en Mayenne.

28/04/2020

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Chine : du silence mortifère à la propagande

Le SARS-CoV-2 est officiellement responsable de 4 600 décès en Chine quand on en est à plus de 50 000 aux États-Unis, à plus de 20 000 en Italie, en Espagne, en France ou en Grande-Bretagne. Que voulons-nous insinuer ? Que le virus devient de plus en plus méchant en vieillissant ? Ou plutôt que les Chinois ont une autre façon de compter qui amène – pour des raisons essentiellement politiques – à sous-estimer la mortalité ?

Bon nombre d’experts en sont convaincus. Des journalistes ont mené des enquêtes – sans parler de services de renseignement –, et à moins d’être naïfs au point de douter du bien-fondé de leur suspicion, force est de reconnaître que les autorités chinoises – c’est-à-dire celles du Parti communiste du président Xi Jinping – ont joué un jeu dangereux tant sur le plan sanitaire que sur le plan politique.

L’épidémie est apparue dans la province du Hubei (59 millions d’habitants ; capitale : Wuhan) au second semestre 2019. Fin décembre, sur un forum de discussion en ligne, des médecins échangent entre eux des informations sur le virus. Quelques jours plus tard, la Police les « réprimande », leur reprochant la « propagation de fausses rumeurs ». Relayée par les médias officiels, l’affaire vise très probablement à faire taire le corps médical à l’approche du Nouvel An chinois (25 janvier).

Dans Le Figaro du 24 avril 2020, Jean-Louis Tremblais titre sur « le grand mensonge chinois ». Pour le journaliste, « le régime chinois n’a jamais dit la vérité sur, au moins, trois points : l’émergence, l’ampleur et le bilan de la pandémie ».

Les autorités chinoises ont sommé les médecins de Wuhan de se taire et ont tout fait pour minimiser les risques de transmission du Covid-19. De fait, ce n’est que le 20 janvier qu’elles admettent que le coronavirus se propage entre humains. Et c’est seulement le 28 janvier que les médecins sont réhabilités. Dont le docteur Li Wenliang, décédé du Covid-19 le 7 février, à l’âge de 33 ans. C’est lui qui avait informé ses collègues que l’énigmatique virus était probablement de type « SRAS ».

Les autorités ont tout fait pour cacher la vérité au peuple chinois d’abord, mais aussi au monde entier. Début février, l’administration chinoise renforce d’ailleurs son contrôle de l’information sur les réseaux sociaux relative au coronavirus… et au Parti communiste ! Ce refus obstiné de voir la réalité en face a tout simplement permis au coronavirus de se répandre et d’infester la planète entière. On en voit aujourd’hui les conséquences tant sur le plan économique que sur le plan humain avec les dizaines de milliers de morts qui frappent tous les pays du monde entier – y compris ceux trop démunis pour faire face à une telle pandémie.

Difficile de gagner sur tous les fronts…

Avec tout leur talent pour la manipulation de l’information, les autorités chinoises ont cherché à mettre en avant leurs actions pour venir en aide, notamment aux pays occidentaux, mais aussi aux pays africains. Et c’est bien sûr pour les entreprises chinoises, très réactives, l’occasion de faire du « business » sans vergogne ni retenue. Sous la pression de la demande, les prix s’élèvent !

Les autorités chinoises sont passées maîtres dans l’art de la communication ou plutôt de la propagande éhontée. Vous n’avez pas de masques, ni tests, ni respirateurs ? Qu’à cela ne tienne, on va vous en fournir autant que vous en voulez ! La Chine, deuxième puissance économique mondiale, va encore en profiter pour nous inonder de ses produits, faire du profit, et finalement nous rendre plus dépendants de ses entreprises.

Pour autant, les autorités chinoises ont probablement échoué dans leur stratégie de propagande. Trop, c’est trop ! Venir au secours de l’humanité ? Il y avait là un boulevard candidement ouvert par Donald Trump qui a laissé le leadership à Xi Jinping.

Mais la Chine est passée à côté. Les preuves de son manque de transparence sur le Covid-19 ont fait le tour du monde et suscité partout de la défiance, de la suspicion. En outre, quelle mouche a piqué les autorités chinoises pour se montrer si lourdement condescendantes, arrogantes, donneuses de leçons, vis-à-vis de la gestion de la pandémie par les pays occidentaux ? Elles-mêmes avaient pourtant bénéficié de la solidarité internationale au début de l’année !

À titre d’illustration, citons ce texte que l’Ambassade de Chine en France a publié le 12 avril sur son site, accusant entre autres – sans fournir de preuves – les membres du personnel soignant français des établissements pour personnes âgées (Ehpad) d'avoir « abandonné leurs postes du jour au lendemain […] laissant mourir leurs pensionnaires de faim et de maladie ». Dans ce texte, par ailleurs, l’ambassade de Chine accuse « les autorités taïwanaises, soutenues par plus de 80 parlementaires français dans une déclaration cosignée », d’avoir insulté le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en utilisant « le mot “nègre” pour s’en prendre à lui ». Dès lors, on peut comprendre que le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, ait convoqué l’ambassadeur de Chine en France, Lu Shaye, pour lui faire part de sa « désapprobation »…

Dans une chronique publiée dans Le Monde du 24 avril 2020, Alain Frachon évoque « l’échec de la diplomatie du masque » en pointant la responsabilité de Xi Jinping : pour le chroniqueur, le président chinois ne chercherait qu’à d’abord montrer la suprématie du système chinois sur les démocraties libérales.

Il est temps de nous réveiller et de réagir, non pas contre le peuple chinois, mais contre ces autorités aux pratiques très douteuses. Ne nous laissons pas berner par leur prétendu altruisme et leur aide censée être désintéressée. Leur politique d’exportation vers le monde entier nous conduit dans le mur : elle ne fait qu’accroître notre dépendance à leur égard et entretenir la société de consommation au détriment des ressources naturelles et de l’environnement. C’est vrai que cela a été possible avec notre complicité de clients recherchant des produits peu onéreux grâce à une main d’œuvre surexploitée.

C’est malgré tout l’occasion pour nous de redécouvrir la sobriété, la modération dans nos envies et nos désirs en réapprenant une vie plus simple et plus en harmonie avec la nature. « Rien ne sera comme avant », nous répète-t-on à longueur de journée ! Et tout le monde est d’accord. Il faut rester optimiste, mais aussi réaliste : qu’est-ce que je suis prêt à changer dans ma vie et dans mes habitudes ?

27/04/2020

Se connaître soi-même c'est bien, connaître les autres c'est mieux ! Juifs-Arabes, de Farid Boudjellal (Futuropolis, 2006)

Auteur prolifique et engagé de bandes dessinées, Farid Boudjellal nous invite à assister aux petites querelles quotidiennes de deux pères, l’un juif et l’autre arabe, dont les grands enfants sont tombés amoureux. L’occasion pour l’auteur, dont on reconnaît la patte et aussi le regard sociologique, d’aborder, non sans humour et dérision, la question des territoires et des conflits israélo-palestiniens, celle des femmes et des adolescents, de la religion et de la paix, sans oublier bien sûr le rôle des organisations internationales.

 

 

24/04/2020

Les Échos du Conseil d'administration : diffamation publique ou privée ?

Au point de départ de cette affaire, il y a l’Association pour personnes en situation de handicap 34 (APSH 34), qui, en assemblée générale, décide son retrait de la Fédération des associations pour adultes et jeunes handicapés (Apajh).

23/04/2020

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Non, tous les bénévoles dans le sport ne sont pas des violeurs en puissance !

Dans son édition du 21 avril 2020, Le Monde annonce un projet de la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, pour lutter contre les violences sexuelles dans le sport. Au point de départ, des enquêtes journalistiques et d’accablants témoignages de sportifs ou anciens sportifs de haut niveau, parfois des dizaines et des dizaines d’années après les faits.

Parce qu’il concerne des enfants, parce qu’il est très médiatisé, le dossier est hyper sensible. Précisons d’emblée qu’une critique des initiatives et projets du ministère des Sports ne signifie aucunement que l’on se refuse à être actif dans la prévention et à être particulièrement vigilant à tout ce qui se passe dans les clubs. Encore moins que l’on cautionne les faits dès lors qu’ils sont avérés, ayant éventuellement abouti à une condamnation de leurs auteurs.

Bien sûr, nous sommes tous favorables à la mise en œuvre d’actions de prévention. Le mouvement sportif n’a pas attendu Roxana Maracineanu pour créer, développer, utiliser des outils, qu’ils relèvent de la sensibilisation, de l’information ou de la formation. Le ministère pourrait simplement et utilement donner encore plus de moyens au mouvement sportif pour une diffusion massive et efficace (donc évaluée) de ces outils.

Dans les médias, la ministre préfère mettre en avant une autre mesure : il va s’agir de recenser tous les bénévoles au sein des associations sportives (entraîneurs, dirigeants, arbitres, voire, selon Le Monde, parents accompagnateurs s’ils prennent une licence) ; il s’agira ensuite de faire effectuer « un croisement automatisé de ces données avec le fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (FIJAISV) ». Toujours selon Le Monde, la ministre entend systématiser, au plus tard en janvier 2021, ce « contrôle de l’honorabilité des bénévoles dans les associations sportives ». On notera au passage que le parent accompagnateur tenté par des comportements non honorables n’a qu’à économiser le prix d’une licence pour échapper au contrôle envisagé.

Si la ministre veut réellement qu’il y ait encore plus d’adultes et d’enfants à pratiquer du sport, elle ne pouvait pas plus mal s’y prendre ! C’est un peu comme si on disait aux parents : « Faites attention ! Les associations sportives sont dangereuses : la sécurité et l’intégrité physique et morale n’y sont pas garanties ! »

Un coup médiatique – un coût bien réel…

Sérieusement, à quoi va servir ce « contrôle de l’honorabilité » des bénévoles sportifs, sinon à créer des charges administratives supplémentaires et quelques emplois ? Le fameux FIJAISV a lui-même ses limites : par exemple, il peut enregistrer des personnes dont la condamnation n’est pas encore définitive ; a contrario, les faits d’exhibitionnisme ou de harcèlement sexuel n’entrent pas dans son champ.

Surtout, un bénévole – potentiellement auteur d’infractions sexuelles ou violentes – peut très bien n’avoir jamais fait l’objet d’une condamnation et passer judiciairement inaperçu. Dès lors, ce n’est pas le croisement automatisé de fichiers qui règlera le problème !

Et que se passera-t-il si le dispositif révèle qu’un bénévole – par exemple le trésorier-adjoint d’une association sportive – a déjà fait l’objet d’une condamnation mais a purgé sa peine ? Lui interdira-t-on de poursuivre ses activités ? Devra-t-il porter un signe distinctif ? Le sport ne peut-il plus être le formidable outil d’intégration sociale qu’il a toujours été ? Pas à n’importe quelle condition, certes ! Ce qui peut impliquer des mesures de mise à distance par rapport aux enfants et adolescents.

Et pourquoi seulement dans le sport ? Et pourquoi pas également, entre autres, dans tous les loisirs, toutes les activités culturelles (musique, danse, théâtre…) où il peut aussi y avoir une proximité physique, potentiellement à risque, entre un adulte et un enfant ou un adolescent.

Cependant, des études rigoureuses (telle l’enquête « Virage » de l’Institut national d’études démographiques) montrent que c’est au sein de l’espace privé – dans les relations notamment avec la famille et les proches – que survient le plus grand nombre de viols et de tentatives de viol d’enfants et d’adolescents. Va-t-on aussi infliger aux parents, aux futurs parents, un « contrôle d’honorabilité » ? Que l’on ne se méprenne pas sur nos propos : il ne s’agit pas de minimiser le drame que constituent les violences sexuelles dans le sport ou ailleurs. Nous voulons seulement suggérer une approche globale du problème tout en évitant la stigmatisation des bénévoles sportifs.

Sensibiliser, informer, former…

Dans le sport, plutôt que de gérer la question de façon viscérale, de se précipiter sous la pression médiatique, il nous apparaîtrait plus sage de poursuivre, voire de renforcer, les actions de prévention auprès des éducateurs et entraîneurs, des dirigeants, des jeunes sportifs, des parents. Dans le sport de haut niveau, en particulier, c’est essentiel que tous aient conscience des risques d’une relation trop fusionnelle entre l’adulte et l’enfant ou l’adolescent. Prenant le jeune dans toute sa globalité, l’entraîneur, le dirigeant, peut vite devenir un confident, celui qui soutient, console, accompagne le sportif poussé à bout par un système exigeant (pression des parents, stress lié au cumul sports / études, stress des compétitions…) – tout ceci engendrant fatigue du corps et de l’esprit… d’où la fragilité possible qu’un « coach » protecteur peut abusivement utiliser.

Éducateurs et entraîneurs, dirigeants, jeunes sportifs, parents, tous doivent prendre conscience que le sport expose à des risques spécifiques : il peut y avoir des contacts physiques lors des séances d’entraînement pour apprendre un geste ou sécuriser des exercices ; en outre, les tenues, les pratiques d’hygiène (se changer, se doucher…), la vie au quotidien partagée lors des stages ou des compétitions, tout cela peut générer des fantasmes douteux…

Prévenir, c’est aussi comprendre ! Il y aurait à analyser chaque cas de violences sexuelles avérées, dans une démarche quasi scientifique, pour identifier ce qui a permis à ces violences d’exister et parfois de perdurer. Il s’agit de comprendre comment les violences sexuelles sont possibles dans le sport qui se développe normalement dans un environnement collectif et ouvert, dans lequel il n’est nullement interdit aux parents d’être présents – bien au contraire. Comment le « contrôle social » peut-il ne pas être opérant ? Après, laissons la police ou la gendarmerie, et la justice, faire sereinement leur travail. Demandons à certains médias de demeurer responsables. Incitons-les à la prudence…

Le secteur de l’enseignement – où le problème est posé depuis plus longtemps – a aussi montré qu’il est possible de créer des « coupables » et de les exposer à un acharnement médiatique, de briser des carrières, d’anéantir des professionnels et des familles, tout cela sur la base de faits relevant de l’imagination ou du règlement de comptes. C’est tellement facile. Alors prudence ! Prudence ! Et tout autant, en particulier, avec des témoignages trente ou quarante ans plus tard. Les faits peuvent être avérés, certes, mais par ailleurs, les chercheurs nous ont appris que chacun d’entre nous peut créer, en toute bonne foi, de faux souvenirs.

23/04/2020

MNE : découvrir les rapaces nocturnes en Mayenne pour mieux les préserver

Mayenne Nature Environnement (MNE), à travers les publications que l’association édite, nous a déjà permis de découvrir la faune et la flore du département : ses papillons, ses amphibiens et reptiles, ses orchidées… Cette fois-ci, une plaquette de 30 pages est consacrée aux rapaces nocturnes.

 

 

 

 

22/04/2020

N° 104 de mars 2019 : À la découverte du bois de Tay et de son original créateur

L’association L’Oribus, histoire et société en Mayenne publie sa revue trois fois par an, « ce qui nécessite constamment de faire appel à de nouvelles plumes ». Cela a été le cas pour le n° 104 de mars 2019. Des étudiants en licence d’histoire à l’UCO Laval voient ainsi leurs premières recherches livrées à la critique (constructive ?) de leurs aînés.

 

 

21/04/2020

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 Le Covid-19 s’attaque aussi aux libertés !

Avec son Règlement général sur la protection des données (RGPD) dont les dispositions sont applicables depuis mai 2018, l’Union européenne a œuvré utilement pour la protection des données personnelles. Le citoyen européen doit dorénavant donner son accord au recueil de données le concernant ; il doit préalablement connaître l’usage qui en sera fait, les destinataires éventuels, la durée de leur conservation…

Le RGPD a commencé à sensibiliser les citoyens sur les risques liés à la circulation, sans contrôle, de leurs données personnelles. Le Covid-19 remet aujourd’hui en question deux ans d’avancées. À titre d’illustration, avait-on absolument besoin de savoir que Brune Poirson et Emmanuelle Wargon, deux des secrétaires d’État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, avaient été testées positives au Sars-CoV-2 ? Si elles avaient dû se mettre en arrêt pour une grippe ou un lumbago, cela aurait-il fait la une des journaux ?

En cette période de crise sanitaire, les médecins sont toujours autant tenus au secret médical, mais manifestement des journalistes ne se donnent pas les mêmes obligations. Cependant, les journalistes livrent les informations qu’on leur donne – et il s’agit souvent des personnalités publiques elles-mêmes qui ressentent le besoin d’étaler leurs soucis de santé.

Puisque nous sommes « en guerre », serait-ce finalement glorieux d’être testé positif au Sars-CoV-2 ? Par contre, les morts au champ d’honneur du Covid-19 ont une gloire bien tristounette. Ils ne sont plus là pour crier leur amertume et notre bêtise collective.

Si les problèmes de santé de chacun deviennent des données publiques, où s’arrêter ? Dans son édition des 19 et 20 avril 2020, le quotidien Le Monde a publié sur deux pleines pages un entretien – très riche – avec Edgar Morin, célèbre sociologue et philosophe. Pour introduire le texte, était-il indispensable d’écrire qu’Edgar Morin est né en 1921 et réside rue Jean-Jacques-Rousseau à Montpellier ? Et pourquoi ne pas donner son numéro de téléphone tant qu’on y est ?



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