Ni président, ni secrétaire, ni trésorier

 Le CÉAS fonctionne sur un modèle atypique

 

Les statuts d’origine, qui datent par conséquent de 1978, se sont inspirés de ceux de la Vendée. Ils contiennent une disposition assez exceptionnelle pour l’époque (et toujours en vigueur) : les administrateurs ne peuvent exercer leurs fonctions plus de sept années consécu­tives, ce qui permet un réel renou­vellement.

En 2003 et les années suivantes, le CÉAS a complètement repris ses statuts. Plus de président, ni secrétaire, ni trésorier, mais un fonctionnement collégial avec des administrateurs délégués. Les salariés peuvent être adhérents et voter à l’assemblée générale, mais ils ne peuvent être élus au conseil d’administration.

Le CÉAS fonctionne actuellement avec un directeur et une équipe de direction, mais un fonctionnement collégial est néanmoins recherché. En outre, depuis un accord officiel d’aménagement et de réduction du temps de travail (ARTT), les salariés distinguent l’activité qu’ils exercent en tant que tels, de leur activité militante réalisée à titre volontaire.

Le conseil d’administration ne se réunit qu’environ trois fois par an. Par contre, certaines séances, organisées sur une journée entière, sont très denses : un temps de travail le matin et un temps de découverte d’initiatives, l’après-midi, ou de rencontre avec des partenaires. La séance de travail est l’occasion d’un tour de table où chaque administrateur est invité à faire part de ses observations, de ses questionnements, par rapport à son environnement ou, plus globalement, aux évolutions de la société. Le matériau ainsi recueilli permet de définir des orientations et des axes de travail.

Le conseil d’administration se réunit peu souvent, mais il est très bien informé de tout ce qui se passe au CÉAS, d’une part en relation avec la vie associative, d’autre part concernant les prestations en cours. En effet, chaque semaine, les salariés diffusent un compte rendu synthétique.

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