Le journalisme et la presse sont un objet de recherche inépuisable pour la sociologie. Au regard de l’ampleur du dossier, on peut plus particulièrement s’intéresser à leurs représentations à travers le cinéma. Très souvent, le journaliste des films est une femme ou un homme qui brave les pires difficultés pour faire éclater la vérité. C’est le « héros » au service des Droits de l’humanité – au prix de sa vie, parfois, mais surtout au prix d’une vie familiale qui aurait pu être beaucoup plus tranquille. Mais il n’est pas toujours un personnage solitaire : le cinéma montre qu’il s’agit souvent d’une équipe. Il y a tous les alliés, tous ceux sans lesquels il ne pourrait mener ses enquêtes à leur terme… et tous ceux pour lesquels il représente une menace.
Mettre en place des relations partenariales avec la presse, cela ne s'improvise pas. Raisonner avec ses propres logiques, quand on est un responsable associatif, va très sûrement occasionner bien des déboires, des désillusions... La presse a ses propres logiques qu'il est important de connaître. Nous proposons ici quelques conseils pour entretenir de bonnes relations avec la presse, puis nous présentons des "outils".
La presse écrite est en pleine mutation. Le citoyen peut à juste titre s’inquiéter d’une perte de qualité, mais il peut également trouver des raisons d’être optimistes.
Créé en août 1944 à la suite de L’Ouest-Éclair qui a été interdit de parution pour collaboration, le journal Ouest-France est le premier quotidien français par sa diffusion : 631 410 exemplaires déclarés en 2019-2020 (France payée). Il devance de très loin Le Monde, en presse quotidienne nationale (336 593 exemplaires), et Sud-Ouest, en presse quotidienne régionale (216 781). Pour autant, la situation de Ouest-France n’est pas euphorique : le journal a vu sa diffusion baisser d’environ 47 000 exemplaires en cinq ans.
La Société éditrice du Monde (SEM), qui édite notamment le quotidien Le Monde, est une entreprise privée dirigée par un directoire composé de Louis Dreyfus, président, et de Jérôme Fenoglio, directeur du Monde. Au sein du groupe, les droits et devoirs de chacun sont définis par une Charte d’éthique et de déontologie, alors que la Société des rédacteurs du Monde porte la parole des journalistes.
Au point de départ de cette affaire, il y a l’Association pour personnes en situation de handicap 34 (APSH 34), qui, en assemblée générale, décide son retrait de la Fédération des associations pour adultes et jeunes handicapés (Apajh).
L’association OJD a pour objet de certifier la diffusion des journaux, périodiques et autres supports de publicité. La diffusion exprime le nombre moyen d’exemplaires vendus par numéro (diffusion payée). Cet indicateur est donc différent du tirage (nombre d’exemplaires qui sortent de l’imprimerie) et de l’audience (laquelle tient compte du nombre de lecteurs par exemplaire diffusé).
Le CÉAS s'inquiète du contenu des réactions des internautes sur des faits d'actualité, manifestement sans aucune régulation, ce qui prête à diverses manipulations.
En 1991, un séminaire se tient à Windhoek, en Namibie. Le 3 mai, il conduit à l’adoption de la Déclaration de Windhoek qui exigeait l’établissement, le maintien et la promotion d’une presse africaine pluraliste et indépendante, et mettait l’accent sur l’importance d’une presse libre pour le développement et la préservation de la démocratie au sein d’un État, ainsi que pour le développement économique. En décembre 1993, l’Assemblée générale des Nations Unies déclare le 3 mai Journée mondiale de la liberté de la presse.
Le traitement des faits divers est souvent déprécié dans les salles de rédaction. On s'en occupe parce qu'il faut bien le faire et parce qu'une partie du lectorat en est friand. C'est ce qui fait vendre le journal, entend-on souvent...
Ces deux documents datent de 1987, mais ils conservent tout leur intérêt. Ils relatent le même événement : une séance de conseil municipal...
Les différents journaux que l’on peut lire en France relatent-ils les faits d’actualité de la même façon ? En 2011, pour répondre à cette question de fond relative au pluralisme, des étudiants de l’Institut Supérieur des Métiers (ISM Laval), dans un cours d’analyse de l’actualité, ont décortiqué l’annonce de la demande de jugement immédiat de Silvio Berlusconi, président du Conseil des ministres, en Italie, dans le cadre de l’affaire « Rubygate ». L’Italie est un pays suffisamment proche de la France pour permettre aux grands médias d’avoir un correspondant sur place et ainsi proposer des récits différents d’une publication à l’autre. Cependant, tous portent un regard sévère sur Silvio Berlusconi et sa vie privée...
Le 4 février 2004, Mark Zuckerberg crée « The Facebook », un réseau social pour les étudiants d’Harvard, avec l’aide de Dustin Moskovitz, programmeur, Andrew McCollum, graphiste, Chris Hughes, porte-parole et consultant, et Eduardo Saverin, commercial. En juin, ils s’installent en Californie sur les conseils de Sean Parker, entrepreneur cofondateur de Napster, site gratuit d’échange de fichiers musicaux en pair-à-pair. Sean Parker a flairé le potentiel du réseau, et encourage Mark Zuckerberg à l’ouvrir à d’autres universités. En 2005, ils achètent le nom de domaine « facebook », et tous les internautes de plus de 13 ans à travers le monde ont finalement accès au réseau en septembre 2006. Traduit en 76 langues en 2008, dont le basque et le breton, le réseau compterait depuis juillet 2010 plus de 500 millions de membres, dont 20 millions de Français.
En France, 21 % des enfants âgés de 9 à 12 ans sont inscrits sur Facebook. Non, l’inscription n’est pas autorisée aux mineurs de moins de 13 ans. Oui, il est possible de mentir sur son âge. Le phénomène n’est pas nouveau, mais prend de l’ampleur avec l’étendue des réseaux sociaux, notamment en Europe. La fondation EU Kids Online, pour son enquête Réseau social, âge et vie privée, a interrogé 25 000 enfants âgés de 9 à 16 ans et l’un de leurs parents, dans vingt-cinq pays européens, sur leurs utilisations et pratiques des réseaux sociaux.
3 h10 par jour : c’est la moyenne mondiale de durée d’écoute par individu (DEI) de la télévision en 2010, soit six minutes par jour de plus. Ce record a été présenté le 24 mars 2011 par l’étude « Une année de télévision dans le monde », réalisée par Eurodata TV Worldwide, département de Médiamétrie. Le communiqué de presse de l’institut, intitulé : « Émancipation des contenus, mutation des comportements, nouvelles temporalités : la télévision bat de nouveaux records », analyse ces données. Il évoque les événements sportifs internationaux, la montée du divertissement, des fictions locales et régionales, ainsi que la multiplication des écrans et modes de visionnage des programmes télévisés.
Un peu plus de 64 % des ménages, selon l’Insee, déclarent avoir un accès à Internet à leur domicile en 2010, contre 56 % en 2008, et seulement 12 % en 2000. Neuf fois sur dix, il s’agit d’un accès haut débit. Les plus jeunes sont les plus équipés : 93 % des ménages de 15 à 29 ans disposent d’Internet à la maison ; 86 % de 30 à 44 ans ; 75 % de 45 à 59 ans. Et on passe sous les 45 % après 60 ans...
Michel Ferron, citoyen adhérent du CÉAS, écrit une lettre ouverte au directeur des services Orange. Nous sommes le 26 juin 2012... et on va lui piquer son Minitel !
Le mardi 13 novembre 2012, Le Figaro publie les chiffres officiels des crimes et délits constatés en octobre 2012, ce qui autorise des comparaisons avec les faits enregistrés un an plus tôt. Des indicateurs révèlent une nette augmentation de la délinquance… Et la machine politico-médiatique va s’emballer.
La presse écrite ne va pas très bien. Elle paraît démunie face à ses concurrents (radios, télévisions, opérateurs Internet…) qui peuvent, quasiment en continuité, bombarder d’informations le citoyen de vraies-fausses informations. Du coup, si l’occasion se présente – comme avec la prostate du président –, la presse écrite règle ses comptes.
Ce fut sympathique de voir toute la presse écrite française sur la même longueur d’ondes dans l’« affaire » de la prostate du président de la République. Les grands journaux ont été cohérents contre les chaînes d’information continue – source supposée de leurs revers de diffusion et d’audience. La trêve fut de courte durée. Quelques jours plus tard, l’affaire des documents de synthèse sur l’intégration, émanant de cinq groupes de travail composés de membres de la « société civile », révèle les clivages entre les différents quotidiens français.
Le parcours de ce Mayennais n’est pas banal. De 1998 à 2008, il a été photographe officiel à la Présidence de la République. Il a ainsi capté le quotidien de Jacques Chirac, puis de Nicolas Sarkozy, aussi bien en France qu’à l’étranger. Dans la foulée, de 2008 à 2017, il enchaîne sur un poste de photographe et chef des reporters à l’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense…
Publié chaque année depuis 2002 à l’initiative de Reporters sans frontières (RSF), le Classement mondial de la liberté de la presse est un outil de plaidoyer essentiel fondé sur le principe de l’émulation entre États. Sa notoriété lui confère une influence croissante auprès des autorités publiques nationales. Des chefs d’État ou de gouvernement redoutent chaque année sa parution. Selon RSF, le classement est « une référence, citée par les médias du monde entier et utilisée par les diplomates et les organisations internationales telles que les Nations unies et la Banque mondiale ».
Pour une société plus respectueuse de la planète et de l’Homme, qui éradique la misère et la souffrance morale, il serait naïf de compter uniquement sur les politiciens, les grands chefs d’entreprise, les forces de l’ordre… Si rien ne peut se faire sans eux, rien ne changera fondamentalement si des pratiques malveillantes, révoltantes, ne sont pas dénoncées et condamnées.